Qu’on les dise "translingues", "migrants", "exophones" ou qu’on les appelle "Les Conrad français", comme le faisaient Les Nouvelles littéraires dans un dossier de 1940, les écrivains plurilingues gagnent en visibilité à un moment où les études littéraires prennent un tournant mondial et que se dessine le champ transdisciplinaire des multilingualism studies. Le moment semble donc opportun pour mettre au jour la veine plurilingue de la littérature dans un colloque international consacré aux auteurs qui, vivant entre les langues, écrivent en français.