Pour la première fois en Suisse, une médaille pour la voile a été remportée par une équipe nationale universitaire lors des championnats organisés par la Fédération Internationale du Sport Universitaire. Une étudiante en sciences du sport, Fiona Testuz, faisait partie de l’équipe.
C’est à Perth, en Australie que Fiona Testuz et ses co-équipières ont affronté des équipes de voile venues d’universités du monde entier ; elles en sont reparties avec le titre de vice-championnes du monde, une première dans le monde universitaire Suisse.
Fiona Testuz était en lice avec trois autres partenaires venues de l’EPFL, St-Gall et la Haute Ecole de Santé à Genève pour représenter leur pays et leurs hautes écoles. Outre son statut de sportive d’élite (elle a participé à plus de 15 championnats du monde et d’Europe), Fiona Testuz est également une étudiante de notre master de sciences du sport.
Il faut noter que l’UNIL dispose depuis 2013 de mesures d’aménagement des études pour les sportif·ve·s d’élite afin d’accompagner la réussite de projets sportifs de haut niveau menés en parallèle à une formation universitaire (Bachelor et Master).
Fiona Testuz, entre études et voile, comment rester à flot ?
C’est compliqué c’est sûr, cela demande beaucoup d’organisation, de volonté et de planification de la carrière, tant sportive qu’académique. Des fois, l’accent est plus sur les études, d’autres plus sur le sport. Mais durant mon bachelor, j’ai eu la chance d’avoir un bon soutien de mes camarades de cours et de la part des professeurs, ce qui m’a permis de combiner les deux.
Qu’est-ce que ça fait d’être vice-championne du monde ?
D’abord, un peu de frustration car on est passé très près du titre de championne du monde ! Mais après quelques semaines, la déception fait place à la fierté d’avoir représenté la Suisse et l’université au niveau mondial. Avoir ce titre, c’est une partie de ma carrière et ça donne envie de continuer, de s’investir plus. Cela montre que le travail paie.
Quel conseil donner à celles et ceux qui s’entraînent ?
Une carrière sportive est longue et composée de haut et de bas. Je pense qu’il est important de toujours garder son objectif en tête, de travailler dur et surtout de prendre du plaisir. Même si cela demande beaucoup de volonté, il est important pour moi d’avoir une activité complémentaire au sport d’élite, ne serait-ce que pour me ressourcer entre deux championnats, avoir une situation où rebondir en cas de blessure ou pour l’après-carrière.