Une étude a permis de décrire pour la première fois les causes précises des épisodes fébriles présentés par des enfants vivant en Tanzanie. Celle-ci a été menée par un groupe de recherche, dirigé par la Dresse Valérie D'Acremont, PD et MER1 à la FBM, spécialiste en médecine tropicale et infectiologie à la Policlinique médicale universitaire à Lausanne et à l'Institut tropical et de santé publique suisse, à Bâle. Les résultats de ces recherches ont été publiés le 27 février 2014 dans le New England Journal of Medicine.
Pouvoir déterminer les véritables causes de la fièvre est un défi pour les médecins. Y parvenir permettrait d'identifier les infections potentiellement dangereuses, mais aussi de diminuer le recours aux antibiotiques lorsqu'ils ne sont pas nécessaires. Ce défi a été relevé avec succès.
Cette étude a permis de décrire pour la première fois les causes précises des épisodes fébriles présentés par les enfants vivant en Tanzanie. L'équipe menée par la Dresse Valérie D'Acremont a collaboré avec des scientifiques des Hôpitaux universitaires et la Faculté de médecine de Genève, avec le soutien du Ministère tanzanien de la santé.
Le but premier de cette recherche portait sur le besoin de différencier, chez des enfants en Afrique, une fièvre causée par la malaria d'un état fébrile découlant d'une autre infection, dont certaines peuvent constituer une menace pour la vie des malades alors que d'autres sont banales et ne nécessitent pas de traitement.