Le CHUV et l'UNIL prennent un tournant important dans le domaine de la recherche sur l'être humain en soutenant la construction de la BIL.
Le CHUV et l'UNIL ont choisi de prendre un tournant important dans le domaine de la recherche sur l'être humain en soutenant la construction d'une Biobanque institutionnelle lausannoise (BIL) sous la direction du Prof. Vincent Mooser, professeur ordinaire de l'UNIL, chef du Département des laboratoires du CHUV, et de la Dresse Christine Currat-Zweifel, responsable de l'Unité d'investigation clinique du Centre pluridisciplinaire d'oncologie du CHUV et de la Biobanque de Lausanne.
La BIL aura comme objectif global de construire un outil spécifiquement dessiné pour soutenir la découverte et le développement de nouvelles thérapeutiques et de doter ainsi la place lausannoise et l'Arc lémanique d'un atout supplémentaire pour se positionner comme une capitale de la médecine génomique.
Pour réaliser cet objectif, le noyau de la BIL sera d'une part constitué d'une biobanque prospective centralisée et systématique d'échantillons sanguins et tissulaires des patients hospitalisés au CHUV utilisant les ressources et la structure de la Biobanque Oncologie. D'autre part, la BIL proposera un organe de conseil pour les collections de matériel biologique humain existantes et futures du CHUV-UNIL avec un service éthique, légal et logistique, ainsi qu'à terme une intégration progressive et personnalisée de ces collections.
Concrètement, dès le 1er janvier 2013, la BIL disposera d'un consentement général permettant notamment l'utilisation des échantillons stockés pour des projets de recherche génétique, ainsi que d'un règlement cadre pour l'Institution et la Faculté de biologie et de médecine auquel les collections devront se référer.
La création de la BIL est ambitieuse et devrait avoir un impact considérable à moyen terme en favorisant le rapprochement entre la recherche et la clinique. Par ailleurs, la BIL devrait conduire à une amélioration des connaissances dans le domaine des marqueurs biologiques et de la médecine génomique, de la formation, de la qualité des soins, de l'attractivité et de la visibilité de la place lausannoise.
De nombreuses synergies locales et cantonales sont déjà créées, tandis qu'au niveau national, la BIL pourrait être rejointe par d'autres hôpitaux universitaires.